Synopsis.

Jeune éducatrice spécialisée, Julie (Nadia Kaci) vient d'être engagée dans un foyer pour handicapés moteurs. On s'empresse de lui confier René (Olivier Gourmet), myopathe au caractère acariâtre et irascible. Contre toute attente, Julie parvient à s'imposer auprès de René dont elle finit par percer le secret : il voudrait faire l'amour avec une femme avant d'être définitivement rattrapé par sa maladie évolutive... Touchée par sa détresse, Julie décide de partir à la recherche d'une prostituée, le long de la Nationale 7...

Jean-Pierre Sinapi (VIVRE ME TUE) filme avec beaucoup d'humanité, de générosité et d'humour un sujet rarement traité au cinéma : la sexualité des personnes handicapées. Récompensé dans de nombreux festivals, NATIONALE 7 doit aussi sa réussite aux formidables performances d'acteurs d'Olivier Gourmet (acteur fétiche des frères Dardenne), de Saïd Taghmaoui (LA HAINE), de Gérald Thomassin (LE PETIT CRIMINEL), de Nadine Marcovici dans le rôle de Florèle la prostituée mais aussi de Nadia Kaci (BAB EL OUED CITY), qui interprète avec justesse et détermination la touchante Julie. Inspiré de faits réels, NATIONALE 7 est tout simplement une ode à la vie, un concentré de bonheur, à (re)découvrir et faire découvrir aussi souvent que possible...

Caractéristiques techniques du DVD.

Bonus : Olivier Gourmet coaché par Daniel Bacon (12 mn). Interview du réalisateur, Jean- Pierre Sinapi (27 mn). Interview de la vraie Julie (18 mn). Bande- annonce. Affiches internationales. Chapitrage. Langues : VF et audiovision (pour les personnes aveugles et malvoyantes) en Dolby Stéréo. Sous- titres : anglais sur le film et les bonus / français pour malentendants sur le film. Zone 2 l DVD 9. PAL. Durée du film : 1h30. Couleurs. Format image 1.66. Ecran 16/9 compatible 4/3.

Récompenses.

Festival de Berlin 2000
Prix du Public Festival de San Sebastian 2000
Prix du Public Festival de Londres 2000
Prix de la Critique Internationale

La Collection Petites Caméras.

C'est la chaîne Arte en la personne de Pierre Chevalier, ex responsable de la fiction, qui a initié cette collection. L'idée qui en revient à Jacques Fansten, part du constat selon lequel, avec le boom du numérique, tout le monde peut s'emparer des caméras et de l'image. Pourquoi du coup ne pas confier à des professionnels ces nouveaux matériels et de leur permettre de réaliser des films avec une entière latitude de création dans le sujet et le traitement ? Seule contrainte : le budget. Le cahiers des charges prévoyait une participation de 2,5 millions de francs par film pour Arte, chaque film coûtant dans les 4 millions, financés classiquement par le compte de soutien et les venets à l'étranger. C'est donc muni d'une petite caméra DV que Jean- Pierre Sinapi mais aussi Claude Miller avec La chambre des magiciennes ou Emmanuelle Bercot avec Sa mère la pute ont investit avec bonheur ce nouveau champ d'expérimentation livrant chacun un projet très personnel, abouti et enthousiasmant.